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Message de Yann Lukas
16/10/2005
L’exemple de Merville montre une fois de plus que l’absence de moyens pour l’enseignement du breton relève d’une volonté politique de l’Etat français d’en finir avec la langue bretonne.

Comme il est effectivement clair que les belles promesses pré-électorales de ceux qui dirigent aujourd’hui la Région n’auront servi qu’à récupérer des voix (ben ... nous on on voudrait bien mais on ne peut pas, et je vous jure qu’ on ne le savait pas avant d’être élus...).

Certains d’entre nous perdent encore un temps précieux à croire qu’il suffit que le « bon » parti français soit au pouvoir pour que la langue bretonne soit sauvée. Depuis des décennies, les partis français se succèdent au pouvoir et en réalité, tout ce qui a été gagné pour notre langue n’a été que le résultat d’une lutte acharnée des bretons.

Continuons à nous battre sur tous les fronts avec la même ténacité que les parents de Merville, et n’hésitons pas à donner du poids aux vrais partis bretons (ceux qui ne dépendant pas de Paris ou d’un parti français), c’est la seule chance de survie pour notre langue.

Yann Lukaz.

Attention : 2 personnes utilisent le nom de Yann Lukas. Voir le communiqué de Yann Lukas, journaliste à Ouest-france
Publié le dimanche 16 octobre 2005.

Gilles de Robien et le deRobienthon